JF Ptak Science Books Quick Post
Just five years after the announcement of Daguerre's invention of photography, and just four years after the beginning of the early photo craze, there appeared in the Comptes Rendus in mid-1845 a paper by Friedrich von Martens (1809-1875) on an expansive use of the new media: the panorama. It was certainly the first paper to appear in this journal on the subject; when I checked a likely U.S. source on the subject (Journal of the Franklin Institute, 1846) I found only one mention prior to 1865: a translation of the Martens paper (recorded though as "Merteus"). This seems a little obscure but not unimportant, as Martens may have been either the second (and possibly first) to perfect a panoramic camera, patenting his "Megaskop Kamera" in 1844.
- I've decided to share the Martens paper in both the original and the American translation:
- Here's the text version of the original article, from the Comptes rendus de l'Academie des Sciences..., Paris, June 23, 1845:
"Photographie — Note sur le daguerréotype panoramique; par M. Mertens. (pg 1799 only, the extent of the contribution).
« Ce qui caractérise le nouveau perfectionnement apporté au daguerréotype, c'est qu'il permet de faire, avec un objectif très-médiocre pour les dimensions et la qualité, des épreuves d'une grande étendue longitudinale et d'une netteté exquise. Ainsi, avec un objectif d'une bonté ordinaire, 011obtient des vues de 38 centimètres de long sur 12 de large, parfaitement dettes sur toute cette surface et embrassant un angle visuel de plus de 150 degrés.
» Le procédé par lequel on arrive à ce résultat consiste essentiellement : » 1°. Dans un mouvement horizontal donné à l'objectif et qui lui fait par- courir successivement tous les points de l'horizon; » 2°. Dans la courbure cylindrique que la feuille de plaqué est forcée de Prendre au moyen d'arrêts que l'on dispose à volonté : on amène ainsi les fOyers des objets les plus inégalement distants à la surface de la plaque métallique ; » 3°. La netteté remarquable des épreuves est due, en outre, à une fente etroite verticale, ménagée au fond d'une espèce de boîte qui suit l'objectif dans sonmouvement. Cette fente, qui joue le rôle d'un diaphragme que l'on placerait en arrière, ne laisse agir sur la couche sensible que les rayons cent'aux, c'est-à-dire ceux qui n'ont aucune aberration appréciable.
» Il est essentiel que la position de l'axe de rotation de l'objectif soit déaminée avec une exactitude parfaite. Sans cela, les images des objets vers esquels l'appareil se dirige successivement, avant de s'éteindre et de faire pace à celles qui leur succèdent, se meuvent sur le verre dépoli et par conSequent aussi sur la plaque. Toute netteté est alors impossible.
On obtient la position convenable de l'axe par rapport à l'objectif en e.nfonçant plus ou moins le tube qui porte celui-ci, jusqu'à ce que la condition d'immobilité des images soit parfaitement remplie. »
Cette communication était accompagnée de vues remarquablement nettes, executées dans les ateliers de M. Lerebour."
Comments